C’est le 29 septembre 2020 que le Président Macky Sall, au cours d’un conseil présidentiel, lancé le Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP2A) sont l’objectif est de relancer l’économie sénégalaise, a travers un plan de résilience, pour limiter les impacts négatifs de la Covid-19.
Au cours de cette rencontre, les nouvelles orientations ont été présentées, aux acteurs de l’économie sénégalaise, ce nouveau plan de résilience. Ainsi, le Sénégal a identifié dans le PAP2A, 5 secteurs fondamentaux pour relancer son économie, atteinte de plein fouet par le coronavirus qui a occasionné une contraction de l’économie de moins 0,7% de l’économie en 2020.
Le Covid-19 a secoué l’économie sénégalaise, après six années consécutives de mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) qui s’est distingué par un taux de croissance moyen annuel de 6,6%
Pour atténuer les effets néfastes de la sanitaire exceptionnelle du Covid-19, le Sénégal avait mis en place des mesures d’urgence à travers le Programme de Résilience Économique et Sociale (PRES) fit dune enveloppe de 1000 milliards de francs (1,7 milliard de dollars).
La volonté des autorités sénégalaises est, à travers le PAP2A, de promouvoir une agriculture intensive abondante, de qualité et résiliente; un secteur inclusif de la santé, un système éducatif performant, l’emergence d’un secteur privé fort national, une protection sociale renforcée et une transformation industrielle et numérique. Ce PAP2A se décline sur une période de 5 ans, de 2019 à 2024.
Pour le financement de ce programme ambitieux, le gouvernement mise sur une enveloppe globale de 14 712 milliards de FCFA (26,2 milliards de dollars) dont 4770 milliards (8,5 milliards de dollars) en provenance du secteur privé national et les 9942 milliards (17,7 milliards de dollars) émanant des partenaires techniques et financiers. Il est attendu du secteur privé, une participation à hauteur de 33 % du financement global.
A travers la mise en œuvre du PAP2A, il est attendu une croissance du PIB de 5,2 % en 2021, de 7,2% en 2022 et de 13,7% en 2023. Ce dernier taux a deux chiffres sera réalisé dans le contexte d’exploitation des ressources gazières et pétrolières.